L'outil d'analyse du putting Capto Golf est partenaire de la ffgolf et équipe désormais les Centres de performance. Objectif : faire gagner aux joueurs et aux joueuses un maximum de coups sur les greens. Explications avec Alvin Pivaty, distributeur et formateur Capto pour la France, le Maroc et les Caraïbes.
Pouvez-vous nous expliquer la technologie au cœur de l’activité de Capto ?
C’est une technologie focalisée sur le putting. Elle permet d’y analyser un certain nombre de paramètres. C’est un petit boîtier qu’on accroche sur le putter, et après, à l’aide d’un téléphone ou d’une tablette, on récupère un certain nombre de données. Depuis quelques années, on utilise beaucoup des appareils de ce genre dans le grand jeu, à la fois pour le fitting ou pour le reste. C'est un peu comme ça que je suis arrivé chez Capto : en tant que coach de golf, je voulais aider mes joueurs pros à améliorer leurs scores. Et le putting, c’est quand même 50 % des coups joués à haut niveau. Gagner deux ou trois coups par partie sur ce secteur de jeu permet à un joueur d’améliorer ses résultats de manière générale.
Comment se présente le dispositif Capto ?
Il s’agit d’un petit capteur de moins de 50 grammes que l’on fixe sur le shaft du putter, et on peut récupérer les informations à partir de là. Nous avons deux modèles : l’un, plutôt pour les pros, Capto Gen 2, et le nouveau modèle, plus simple, le Capto EZ, destiné au grand public. Le réel avantage, dans les deux cas, c'est que le dispositif est très léger et mobile, et peut donc être emmené sur le parcours.
Que conseillez-vous dans l’utilisation du dispositif Capto par les joueurs désireux d’améliorer leur putting ?
Je recommande, pour ce qui est du Capto Gen 2, de se tourner vers un enseignant qui en est équipé. Cela va permettre de comprendre un peu plus en détail ce qui se passe. Souvent, le putting est un jeu de sensation, et grâce aux données du boîtier, on va pouvoir s’assurer qu’une sensation que l’on trouve bonne donne un chiffre qui est correct, et donc une mécanique qui l’est aussi. Le Capto EZ est plutôt l’outil de celui qui veut s’entraîner en dehors des leçons avec son pro, à la maison ou sur son putting green, tout en continuant à suivre ses conseils.
Dans tout le jeu de données fournies par les boîtiers Capto, lesquelles vous semblent être les plus importantes ?
La première, ça va être l’orientation de la face de club, qui donne 90 % de la direction initiale de la balle. À 3 mètres, un écart d’un degré peut déjà suffire à rater le trou. Il est donc très important de quantifier la manière dont on fait revenir la face de club au moment de l’impact. Mais le putting, c’est certes une bonne direction, mais c’est aussi un bon dosage. Et ce qui est intéressant avec Capto, c’est tout ce qui est courbe d’accélération et tempo. Ce sont, selon moi, les deux données les plus importantes à regarder. Après, on peut aussi utiliser plein de sous-données en fonction du problème, travailler sa posture via le lie, ou encore l’arc, autrement dit l’angle d’attaque. Notre discours, c’est aussi de faire comprendre aux amateurs qu’un putt à six mètres, on ne le rentre pas tous les jours. Avoir un bon dosage et une bonne direction, ça ne veut pas dire absolument rentrer la balle dans le trou, mais c’est la cerise sur le gâteau si les deux sont bien réalisés.
Vous êtes le partenaire technique de la ffgolf et des Centres nationaux de performance. Quelle fierté est-ce pour vous ?
Pour moi, ancien pensionnaire des structures fédérales, les Centres de performances de la ffgolf font partie des endroits qui doivent absolument être à la pointe de la technologie. Rien ne doit être laissé au hasard. Pouvoir accompagner et former les encadrants de ces Centres de performance est, pour moi, déjà une fierté, et je suis très content de pouvoir aider et contribuer à de meilleures performances de nos jeunes Français.
Avez-vous eu des retours des joueurs et des coaches des Centres de performance sur leur utilisation de la technologie de Capto ?
Il y a eu des retours immédiats des joueurs lors de la journée de formation, car j’en ai profité pour intervenir et montrer l’intérêt de l’outil avec quelques joueurs choisis par les coaches. De manière instantanée, ils ont pu mieux comprendre, et en plus de manière simple. Car la technologie, parfois, peut éveiller quelques craintes. Mais là, ça a montré qu’on pouvait aborder les choses de façon simple. Je sais que, parmi les coaches, Jason Belot, au Centre de performance de Terre Blanche, l’utilise énormément. Que ce soit en phase préparatoire ou parfois, si besoin, entre deux tours de compétition, car le boîtier est très mobile et facile à transporter.
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