Confirmations d’un côté, renforts de l’autre et arrivée de nouveaux visages, l’encadrement des centres de performance s’est étoffé pour cette nouvelle saison. Le but : pousser encore plus les jeunes vers la professionnalisation avec les meilleurs accompagnants au quotidien.
L’exigence à son maximum et la connaissance dans tous les domaines, voilà le spectre de l’encadrement des centres de performance pour la saison 2021- 2022. C’est un virage qui a déjà été amorcé les années précédentes mais il prend cette saison une direction encore plus franche et directe.
Sous la houlette de Jean-Luc Cayla (directeur de la performance), les équipes des centres de performance évoluent. À Terre Blanche, l’équipe est stabilisée avec Mathieu Santerre, Jean-François Lucquin, Franck Lorenzo Vera et Jason Belot. Le préparateur physique David Baudrier sera toujours présent aux côtés des meilleurs jeunes. Sans oublier la préparation mentale avec Cédric Coquet et Makis Chamalidis. Grande nouveauté et véritable enrichissement, l’arrivée d’Olivier Elissondo, anciennement sur le sac de Grégory Bourdy : « Il vient apporter tout ce complément de stratégie, d’analyse du parcours et surtout le côté professionnalisant. Travailler avec un caddie ça ne vient pas tout seul c’est donc une très belle opportunité pour les jeunes de l’avoir dans le staff. C’est également une très bonne préparation pour de futures carrières professionnelles », a déclaré Jean-Luc Cayla.
Du côté du Golf National, Kenny Le Sager, Alexandre Kaleka et de Benoît Teilleria intègrent l’encadrement en compagnie de Gwladys Nocera. La préparation physique sera toujours assurée par Thomas Bregeon qui va avoir un renfort de taille en la personne de Nicolas Manifacier (titulaire d’un master STAPS "Entraînement et Optimisation de la Performance Sportive") en plus de sa fonction de coordinateur administratif du centre, un rôle très important pour optimiser le travail sur place : « C’est un travail qui va faire basculer un joueur dans l’excellence. C’est très motivant d’un point de vue personnel et les ambitions sont grandes. On a tous envie d’y aller à fond et de porter ce beau projet vers la haute performance », s’est exprimé Nicolas Manifacier.
Au niveau de la préparation mentale, ce sont Amélie Cazé et Cédric Coquet qui prennent en charge les joueurs du centre national de performance du Golf National. Olivier Elissondo viendra régulièrement au Golf National pour travailler avec les jeunes du centre sur les aspects stratégiques et professionnalisation. Philippe Vignon et Khelil Baba Aissa seront eux les Kinésithérapeutes des jeunes. Le premier au Golf National et le second à Terre Blanche.
Enfin, les joueurs font l’objet d’un accompagnement quotidien par les directrices des écoles de Terre Blanche et du Golf National (Valérie Garnerone et Christel Goupilleau), les maîtres d’internat (Nicolas Konickiewicz et Nabila Massor) et sont suivis régulièrement sur le plan médical par le docteur Cohen et le docteur Dupuis, sur le plan diététique par Jan Masschelein, le tout sous la direction de notre médecin fédéral le docteur Yves Hervouet Des Forges.
Jean-Luc Cayla, directeur de la performance
Toujours plus loin dans l'expertise
Si l’encadrement des centres de performance se veut de plus en plus compétent, le recrutement des jeunes qui bénéficient de ces formations s’est lui aussi durci. Moins de place à l’erreur et aux approximations. La détection est un pari sur l’avenir et non sur le niveau actuel qui n’en est qu’un aspect. Il s’agit également d’évaluer les marges de progression et la capacité à accompagner les joueurs de manière efficace. Les entraîneurs savent parfaitement ce qu’ils font et leur passé de sportif ou d’athlète de haut niveau est un plus non négligeable : « Il faut un engagement total et un niveau de compétence extrême si on veut réussir. En plus de notre équipe, on a régulièrement recours à des spécialistes qui apportent leur expertise dans des domaines très pointus comme la biomécanique, la cinématique, la nutrition, etc. Notre ambition est de former des joueurs capables d’intégrer le top 20 mondial. Il faut les former à ce que représente la vie d’un sportif de haut niveau, en termes d’exigences et d’entraînement. Mais la vraie vie, pas la vie fantasmée », explique Jean-Luc Cayla.
En plus de ces équipes, les à-côtés sont de plus en plus adaptés et vont encore évoluer. Une école privée et un centre d’hébergement dans chaque centre et les meilleures infrastructures sont mises à disposition des jeunes sur ces centres de performance. Des labos d’analyses techniques, des salles de préparation physique et mentale, le Stadium du Golf National et les parcours de l’Albatros et de Terre Blanche. Les ressources, qu’elles soient humaines ou matérielles sont donc en cohérences avec notre projet : « Maintenant, c’est aux joueurs de prendre leur destin en mains. »
La ligne directrice : pousser encore plus loin les jeunes vers le très haut niveau et la professionnalisation. Les failles sont comblées et tout est en place pour amener les golfeurs et golfeuses vers l’élite mondiale.