L’équipe de France seniors messieurs participera au Championnat d’Europe du 5 au 9 septembre. Coup d’œil sur la sélection tricolore en compagnie du capitaine, François Illouz.
L'équipe
Albert Galloy (Le Prieuré)
Olivier Dupas (RCF La Boulie)
Pascal Grizot (Morfontaine)
Christophe Muniesa (Morfontaine)
Jean-Jacques Wolff (Bordelais)
Jean-Charles Gouvernaire (Saint-Cyprien)
Comment fonctionne le processus de sélection pour constituer cette équipe ?
Le processus repose sur un système mathématique pour deux places, et des wild cards pour les quatre autres. Ces dernières ne sont pas quelque chose de complètement arbitraire qui sort du chapeau. Évidemment, nous tenons compte des performances réalisées tout au long de l’année, du palmarès, du potentiel du joueur, de son expérience dans les compétitions internationales de ce niveau. Il y a des nouveaux joueurs dans notre équipe, car certains viennent d’atteindre 50 ans, comme Jean-Jacques Wolff et Jean-Charles Gouvernaire, et ils ont bien joué.
La sélection a-t-elle été difficile à faire ?
Il y a des années où il n’y a pas forcément six joueurs qui s’imposent mais par exemple plutôt quatre. Mais plus le temps passe, plus nous avons de l’épaisseur d’effectif. Il y a des joueurs qui ont joué l’an passé comme Thomas Kokkinis ou Alain Boghossian (qui a été blessé cette année, ndlr), et qui ne sont pas dans l’équipe cette année. On a aussi Benjamin Morin ou Frédéric Klehr qui auraient pu jouer, moi-même si j’avais mieux joué (rires). Donc oui, la sélection a été difficile, et on se rend compte qu’elle l’est de plus en plus d’année en année.
Avez-vous le sentiment que l’équipe de France seniors messieurs est de plus en plus attractive au fil du temps ?
Complètement. Les joueurs qui atteignent 50 ans ont la volonté et l’envie de jouer en équipe de France. Il y en a pour qui ce sont des retrouvailles avec le maillot bleu, comment Jean-Jacques Wolff ou Christophe Muniesa, et il y en a d’autres pour qui l’équipe de France est une découverte, comme c’est le cas pour Jean-Charles Gouvernaire. Il y a d’autant plus d’attractivité que le tournoi est d’un niveau extrêmement élevé, et les joueurs ont envie de décrocher cette médaille, en or si possible. L’an dernier, tout ne s’est pas passé comme on le voulait, mais nous avions aussi dû nous passer de Pascal Grizot et Christophe Muniesa, qui étaient retenus par les Mondiaux en France. L’année d’avant, nous sommes allés en finale, mais nous avons eu l’argent. Cette année, clairement, nous y allons pour gagner, et je pense que nous avons l’équipe pour accomplir cet objectif.