Avec le même total de +2 que lors de la première journée, l'équipe de France a grapillé deux petites places au classement, passant du 26e au 24e rang. Adela Cernousek, avec une nouvelle carte dans le par, a une fois de plus signé le meilleur score tricolore.
L'Espirito Santo Trophy 2023 en est à la mi-temps, et la deuxième journée de ce jeudi n'a pas vu de révolution se profiler à l'horizon. Si ce n'est, peut-être, l'échappée presque discrète d'un quatuor de tête, qui a pris quelques longueurs sur le reste du champ. Leaders après la première journée, les Espagnoles ont vu revenir à leur hauteur la Thaïlande et l'Australie, ces deux dernières équipes postant un joli total de -10 sur le deuxième tour. Les trois équipes mènent à -13, deux coups devant la Corée du Sud. Or donc, derrière, un premier écart de quatre coups est creusé avec les États-Unis et l'Angleterre, qui complètent le top 5 provisoire à -7. Mais avec encore quatre cartes à rentrer dans le total de chaque équipe avant la fin du tournoi, ces écarts ne sont en rien définitifs.
Pas plus définitive n'est la place de l'équipe de France, qui a grapillé deux rangs ce jeudi. Les joueuses de la capitaine Véronique Smondack ont totalisé le même score de +2 que lors de la journée d'ouverture, passant de la 26e à la 24e place, à +4.
Comme la veille, la meilleure performance de la journée a été signée par Adela Cernousek, avec une carte dans le par (72). Mais l'étudiante de Texas A&M peut cette fois nourrir quelques regrets, après un bon aller en -2, puis deux bogeys sur le retour. Le scénario de la partie a été analogue pour Vairana Heck, bien lancée (-1 après 12 trous), mais qui a connu un enchaînement compliqué au 14 et au 15, avec un bogey et un double bogey. Son 74 (+2) est le même score que celui de Louise Uma Landgraf, même si officiellement, la carte de la benjamine de l'équipe n'a pas été retenue dans le total tricolore.
Deux journées restent donc à l'escouade française pour remonter au classement. La Thaïlande et l'Australie l'ont prouvé ce jeudi : en formule de championnat du monde, à partir du moment où la machine s'enclenche, tout peut aller très vite.