Malgré la percée américaine du jour, les Bleus ne comptent que quatre coups de retard avant le dernier tour. Deuxièmes ex æquo à -20 total, ils joueront demain pour le podium, mais surtout pour la victoire.
Quatre coups. Voilà l’écart qui sépare la France, deuxième, des États-Unis, leaders de ce championnat du monde amateur par équipes Messieurs, avant le dernier tour. La résultante d’une très solide journée américaine conclue en -8, soit trois coups de mieux que nos Tricolores. Pourtant, les Bleus ont rapidement amélioré leur marque ce vendredi. Comme les deux jours précédents, le démarrage français a été porté par un joueur ; mais contrairement à la veille, c'est Bastien Amat qui a suppléé Hugo Le Goff dans ce rôle. Après un aller passé trois coups sous le par, le joueur de l’université du Nouveau-Mexique mettait un coup d’accélérateur au 10 avec un eagle pour conclure une journée sur un score de 67 (-5) qui redonnait, le temps de quelques minutes, la première place à la France.
Dans le même temps, son premier équipier prenait un peu plus de temps sur le tracé de l’Abu Dhabi Golf Club pour cumuler les birdies avant d’afficher une marque de -2 à la sortie du 15e trou. Finalement, deux ultimes bogeys au 16 et 17 l’ont fait remonter dans le par, juste devant le 74 (+2) non comptabilisé de Paul Beauvy, moins à l’aise aujourd'hui.
Les Bleus dans le tableau individuel
Bastien Amat : 2e (-11)
Hugo Le Goff : 9e (-9)
Paul Beauvy : 54e (1)
Bien que critique en apparence, ce retard des Bleus n’est en réalité pas si important. Avec une formule qui retient les deux meilleures cartes sur les trois rendues, la tendance est à l’offensive et les gros scores plus probables. Il n’est donc pas impossible pour l’équipe de France de remonter, surtout en cas de contre-performance américaine. La Chine est un bon exemple du risque de trou d’air qui guette chacune des nations : deuxième à égalité hier, l’équipe du capitaine Song Du n’a pas fait mieux qu’une journée dans le par aujourd'hui pour perdre sept places au classement.
Un top 10 plus décanté
Enfin, si les 13 premières équipes se tenaient hier en six coups, le moving day a permis de dégager un peu plus les réels favoris pour la victoire finale. L’Italie, championne en titre, et les Pays-Bas apparaissent ainsi à trois coups des Bleus tandis que la Norvège, à égalité avec la France, se montre encore très dangereuse après un second tour consécutif bouclé en -10.