Favoris, outsiders, possibles surprises… Tour d’horizon des 16 équipes en lice pour le Championnat de France par équipes dames 2023.
Les favoris
Lorsqu’une équipe championne l’année précédente se lance à la défense de son titre avec une escouade quasi inchangée, son nom apparaît de manière naturelle en tête de la liste des favoris. Il en est ainsi, cette semaine, pour le RCF La Boulie. Victorieuses l'an passé au Golf Club de Lyon, les Racingwomen ont fait leur le principe de ne pas changer une équipe qui gagne. Vairana Heck et Inès Archer, régulièrement sélectionnées dans les différentes équipes de France, font de nouveau équipe avec Mila Jurine, qui sort d’une victoire au Grand Prix de Saint-Cloud, ainsi que des joueuses d’expérience comme Joséphine Farrando et Alexandra Vilatte-Farret.
Durant l’année écoulée toutefois, l’opposition a tâché de s’étoffer, afin de priver le Racing d’un doublé. Ainsi, Cannes-Mougins, équipe promue de deuxième division, a reçu le renfort de la championne d’Europe amateur belge Savannah de Bock, qui a rejoint une équipe formée entre autres par Marine Griffaut, Victoria Levy, Charlotte Guilleux et la benjamine Céleste Bobo-Lloret.
Finaliste malheureux l’an passé, le Paris Country Club, fidèle à son habitude de donner leur chance à de jeunes joueuses, peut désormais compter sur Marie-Elodie Prats-Rigual, arrivée en provenance de Toulouse. Le rôle de la joueuse expérimentée sera endossé par Pauline Stein, récente lauréate des Internationaux de France mid-amateurs.
Ses deux dauphines du Vaudreuil, Marion Ricordeau et Pauline Collenot, portent désormais les couleurs de Saint-Germain, équipe dans laquelle elles ont rejoint entre autres Carla de Troia, Eugénie Varet ou encore Béryl Giletti. À deux doigts de sortir le RCF La Boulie en demi-finale l’an dernier, les Saint-Germanoises espèrent monter plus haut encore.
Les hauteurs, les joueuses du Golf Club de Toulouse les ont régulièrement connues ces dernières années, et notamment lors de leur victoire en 2020. Ayant toujours dans leurs rangs des joueuses comme Alizée Vidal, Céline Manche ou Louise Reau, aux nombreux kilomètres parcourus en Golfers’, les Rouges-et-Noires seront forcément à surveiller. Le même schéma s’applique à Saint-Cloud, où même les plus jeunes joueuses comme Quiterie Guignard ou Alix François-Poncet ont plusieurs années d’expérience derrière elles. Les Clodoaldiennes espèrent enlever un titre qui leur échappe depuis 2013.
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Les outsiders
Les surprises dans l’histoire du Trophée Golfers’ Club ne se comptant plus depuis longtemps, autant essayer de les anticiper. Plusieurs équipes pourraient, si elles intégraient le top 8 à l’issue de la qualification, représenter des adversaires coriaces en quarts de finale. Les escouades du Domaine de Charmeil et de Valescure s’étaient distinguées exactement de cette manière l’an passé, même si elles n’avaient pas pu pousser leur rêve jusqu'au dernier carré. Mais toutes signeraient sans broncher pour avoir le droit de réessayer, d’autant qu’une place dans le top 8 vaut un maintien automatique en première division. Si les Dauphinoises arrivent avec une équipe quasi inchangée, qui inclut notamment la championne de France amateur 2021 Taline Kyoumjian, les Varoises ont enregistré le retour de Lou Rousselot, qui avait participé à la campagne victorieuse de 2019.
Pour ce qui est d’intégrer le top 8, le Golf Club de Lyon (GCL) a une revanche à prendre, après avoir pris une frustrante 9e place l’an passé, lorsqu’elles avaient joué à domicile. Si les portes des quarts de finale s’ouvrent cette fois, Ariane Klotz, Sara Brentcheneff et leurs coéquipières viendront avec l’intention de vendre chèrement leur peau. En matière de caractère tenace, les joueuses de Palmola ont également montré à de nombreuses reprises qu’elles n’avaient rien à envier à personne. Alors, si l’équipe coachée par Karine Mathiot s’invite dans le tableau final, le scénario ne sera sûrement pas écrit d’avance.
Un autre club remonte de deuxième division avec l’envie d'apparaître dans le haut du classement : Chantilly. Les deux jeunes leaders de l’équipe, Valentine Delon et Eléonore Aernouts, ont vu leur groupe s’étoffer par l’arrivée de la championne d’Europe mid-amateur 2022, l’Espagnole Ane Urchegui. Un nom de plus parmi une liste d’outsiders qui laisse augurer une Golfers’ pleine de surprises.
Les grosses cotes
Des surprises qui pourraient venir d’encore plus loin, surtout sur l’exigeant parcours du Manoir d’Omaha Beach, que quelques rafales traversent de temps en temps. Valcros et l’Île d’Or, les deux autres équipes promues de deuxième division l’an passé, arrivent avec des groupes jeunes et élevés au bon grain de leur club. Si la pression monte et que les conditions se durcissent, l’esprit de défense des couleurs du club peut devenir un paramètre important en leur faveur.
Barragistes l’an dernier, les équipes de Saint-Nom-la-Bretèche et du Golf Bordelais donneront tout, durant les deux tours de qualification de mercredi et jeudi, pour intégrer le top 8 et s’épargner un vendredi nerveusement éprouvant. Le UGolf Mionnay Garden s’était également maintenu de cette manière, l’an passé chez son voisin du GCL. Mais avec un effectif nettement plus jeune, le golf de l’Ain espère faire le malheur de quelques autres. Car les chiffres de la Golfers’, eux, ne changent pas : il y aura 16 équipes au départ, et à la fin de la semaine, une seule titrée.