Retardé par une brume matinale, le deuxième tour de l’Open du Portugal a vu Pierre Pineau prendre un temps la tête du tournoi avant de passer le cut à la 3e place (-7). Devant lui, Benjamin Hébert est co-leader avec neuf trous à terminer samedi matin.
Probablement gagné par une nonchalance de fin de semaine, le soleil lusitanien a pris son temps pour sortir du brouillard au matin du deuxième tour de l’Open de Portugal at Royal Óbidos. Et les premiers à le maudire sont sans aucun doute les Hébert, Couvra, Bourdy et autres Giboudot, quelques unes des nombreuses âmes condamnées à revenir de bonne heure samedi pour boucler leur ronde. Avec eux, c’est une bonne moitié du champ qui remontera le réveil de quelques tours tandis que d’autres profiteront de la grasse matinée. Pierre Pineau est de ceux-là !
Déjà à l’aise en 2022 lorsqu’il s’était imposé sur ce même tracé du Royal Óbidos Spa & Golf Resort, le joueur de 25 ans a retrouvé ses marques sur la grande majorité du parcours. Sans commettre aucune faute, le licencié du Vaudreuil y a signé quatre birdies qui l’ont rapidement ramené au contact des leaders à -7. L’embellie chronique atteignait même son apogée au 5 (son 14e trou) avec un eagle qui lui offrait cette fois la tête du tournoi. Mais le contre-coup qui a suivi a été amer. Un enchaînement bogey-double au 6 et au 7 a empêché le 514e joueur mondial de conserver sa position de leader et l’a amené à rendre une carte de 67 (-4) pour cette journée. Il cumule ainsi un score de -7 et tient une bonne 3e place provisoire derrière l’Écossais Ryan Lumdsen (-8) et un Benjamin Hébert qui n'est pas allé plus loin que le 9e trou avant l'interruption de jeu.
Concernant les autres Français, sur les douze autre engagés, quatre seulement ont eu la chance d’aller au bout de leurs 18 trous bien que la journée a, pour eux, été une bataille. Après une carte de 72 (+1), Grégory Bourdy est en ballotage au 52e rang avec un score total dans le par. Clément Guichard et Robin Roussel ont malheureusement mis fin à leur tournoi après des cartes de 78 (+7) et 73 (+2) qui les ont relégués au-delà de la 125e place. Un sort qu’a également connu Mathieu Decottignies-Lafon (79, +8), pourtant parmi les hommes de tête après le premier tour.