Romain Langasque occupe seul la deuxième place, après un deuxième tour très solide conclu sur une carte de 65 (-7). Julien Guerrier, de son côté, a gagné pas moins de 100 places en 24 heures, grâce à un excellent 64 (-8).
Le sponsor titre du tournoi a beau être l'un des fleurons de l'industrie automobile allemande, ce vendredi, dans la campagne munichoise, les gros moteurs qui se sont fait entendre étaient bien davantage britanniques et français. L'Écossais Ewen Ferguson a offert un festival offensif, dans la matinée, avec huit birdies et un eagle sur sa carte de score. Il s'est même permis le luxe de signer une carte aussi basse que 64 (-8) en commettant au passage un double bogey, sur le trou n° 16 (son septième trou). Seul leader à -13, il a aperçu dans ses rétroviseurs l'Anglais Matthew Southgate, qui a rendu un 65 (-7) dans l'après-midi, pour remonter dans un groupe de cinq joueurs au troisième rang, à -8 total.
Lui n'est pas seulement apparu dans les rétroviseurs de Ferguson, il s'est rapproché suffisamment pour lui faire entendre le bruit de son moteur. Romain Langasque a livré une partie très solide ce vendredi après-midi, en signant un 65 (-7) pour prendre seul la deuxième place, à -11. Celui qui a déjà en poche son billet pour The Open Championship, dans deux semaines, a également rentré huit birdies au cours de sa journée, en ne commettant qu'une seule petite erreur, au 14, avec un trois-putts pour un bogey. L'Azuréen abordera ainsi la troisième journée en dernière partie, deux coups derrière le leader, et détaché de trois longueurs par rapport aux poursuivants.
Le plus gros coup de gaz de la journée, en revanche, est à mettre à l'actif de Julien Guerrier. Le Rochelais a été l'autre grand animateur de la matinée, avec Ferguson, au point de signer la même carte que lui : 64 (-8). Là où les situations divergent, en revanche, c'est que si l'Écossais figurait déjà aux avant-postes, le Français, lui, a pu gagner exactement 100 places au classement, pour remonter jusqu'à la 8e, à -7 total. Pour cela, rien de plus simple : cinq birdies dès l'aller, un eagle au 11, et un dernier birdie au 18 pour faire bon poids.
Trois autres Tricolores seront toujours sur le parcours ce week-end. Avec un 70 (-2), Jeong weon Ko pointe au 24e rang, un coup devant Frédéric Lacroix, 33e. Ugo Coussaud franchit le cut sur la limite, à -3, ce que n'a pu faire Tom Vaillant, combattif jusqu'au bout avec un dernier birdie au 18, mais loupant le coche pour seulement un coup.
Le cut est également synonyme de fin de tournoi pour la légende Berhard Langer, 66 ans et 42 victoires en carrière sur le DP World Tour. Mais il a pu, ce vendredi, devant son public allemand, terminer de belle manière une carrière aussi longue que fabuleuse.