DS Automobiles Italian Open : Guerrier passe devant, Langasque dans son sillage

Auguste Boyer, René Golias, Marcel Dallemagne, Grégory Havret et Julien Quesne auront peut-être, demain, un successeur au palmarès de l'Open d'Italie. La probabilité de voir un sixième Tricolore sacré de l'autre côté des Alpes, pour la 80e édition du tournoi, semble plutôt élevée puisqu'ils sont quatre à pointer dans le top 10 à 18 trous du but. Mais surtout, deux s'élanceront en mano a mano en dernière partie ce dimanche : Julien Guerrier, le leader, et Romain Langasque, l'un de ses deux dauphins (l'autre étant le Polonais Adrian Meronk).

Le Rochelais de 37 ans a en effet pris les commandes de l'épreuve à Matthieu Pavon, retombé au 4e rang, en signant une excellente carte de 66 (-5). Huit birdies contre cinq bogeys, voilà le bilan comptable du jour pour Julien Guerrier, qui lui a permis de placer la marque à -12 total. Pour son 191e départ en carrière sur le DP World Tour, le joueur entraîné par Jean-François Lucquin s'élancera donc en pole position pour aller chercher son premier trophée.

Mais la tâche sera tout sauf évidente pour Guerrier, qui devra non seulement battre une fois de plus le parcours du Marco Simone Golf & Country Club, mais aussi contenir les assauts de son premier challenger, Romain Langasque. Ce dernier a fait le plein de confiance aujourd'hui puisqu'il s'est offert le record du parcours, améliorant d'une unité le 63 réalisé par Pavon jeudi : avec sept birdies et un eagle pour un sublime 62 (-9), l'Azuréen a tout simplement joué dix coups de moins qu'hier ! Il s'élancera donc en compagnie de son compatriote à 13 heures, pour un duel sous le soleil romain qui s'annonce palpitant.

Les chances de voir un Tricolore triompher en Italie ne se limitent pas toutefois à ces deux-là, puisque Matthieu Pavon est encore dans le coup. S'il a concédé un 72 (+1) avec un cruel double bogey au 16, le Bordelais, qui pointe au 4e rang à -8 total, garde toutes ses chances d'aller lui aussi soulever son premier trophée sur le circuit européen. De même, Clément Sordet, bon 8e à -6 grâce à un 68 (-3) sans rature, pourrait lui aussi avoir une carte à jouer. Forza Francia !