À Dubaï, le moving day a été très défavorable aux Français puisque aucun des six Tricolores n’est parvenu à scorer sous le par. Un homme a été étincelant : Rory McIlroy, à portée de club d'un record.
Ce samedi 20 janvier ne restera pas dans les annales du golf français. À l’occasion du troisième tour du Hero Dubai Desert Classic, les Bleus ont été submergés par un Majlis Course de l’Emirates Golf Club intransigeant. Parmi les six qui avaient réussi à passer le cut vendredi, aucun n'a réussi à battre le par. Romain Langasque et Antoine Rozner sont les deux qui ont le plus limité la correction avec des cartes de 72 (par) , le premier a reculé au 30e rang quand le second nommé est passé 51e. Derrière eux, Julien Guerrier et Ugo Coussaud ont concédé quatre coups au parcours (76) pour occuper les 61e et 67e places, tandis que Michaël Lorenzo Vera et Jeong-weon Ko ont davantage peiné avec des cartes de 77 (+5) qui les laissent 43e et 73e.
Mais cette contre-performance générale n’est pas qu’affaire de Français. Sur les 74 hommes encore en lice dans ce premier Rolex Series de l’année, ils sont 46 à avoir connu la même sentence quand 28, seulement, ont amélioré leur marque totale. Une maigre consolation pour nos représentants qui peuvent se dire que la journée a été une traversée du désert pour bon nombre de leurs concurrents.
McIlroy, brillant dans la difficulté
Il en est un seul qui a illuminé les fairways de l’Emirates Golf Club et il s’agit du fils prodigue du circuit européen : Rory McIlroy. Moins éclatant lors des deux premières rondes, le n° 2 mondial a retrouvé l'aisance qui lui a permis de l'emporter par trois fois ici-même pour dérouler aujourd’hui en serrant tous les drapeaux et en convertissant sept birdies et un eagle au 18. Avec sa carte de 63 (-9), le Nord-Irlandais est ainsi remonté à la 2e place, à deux coups de Cameron Young, et tentera dimanche de conserver son titre pour devenir le premier joueur à inscrire son nom quatre fois au palmarès du tournoi.
Rory, plus fort que « Big Easy » ?
En cas de succès, Rory McIlroy dépasserait Ernie Els et deviendrait l’unique joueur à poser son nom quatre fois sur le trophée dubaïote.