Alors que le tournoi a été balayé par des conditions de jeu redoutables, il ne reste plus que trois Français en course pour ce week-end. Le premier d’entre eux est Robin Sciot-Siegrist, à l’entrée du top 10.
Ça a été un vendredi noir. De ceux qui commencent avec un abandon. Celui de Victor Perez. En dérèglement complet dans ses mises en jeu la veille, le n°1 Français n’a pas honoré son départ ce vendredi, atteints de mots de ventre depuis le premier tour. Dans la foulée, la journée a continué de tendre vers une teinte plus sombre encore : dans le ciel d’une part, donnant la part belle aux rafales de vent, puis sur la carte de score d’une grande majorité des joueurs de l’ISPS Handa World Invitational, tant les bogeys ont été légion.
Et comme souvent dans ces conditions, ce sont les britanniques qui ont le plus brillé. Six d’entre eux composent le top 10 dont le leader, Daniel Brown, à -11. Côté Français, la journée a été nettement moins rayonnante pour la plupart des représentants : Romain Langasque d’abord, corrigé par le Castlerock Golf Course d’un cinglant 76 (+5) le faisant sortir du cut. Même sentence pour Gary Stal et Joël Stalter, les mieux classés la veille à -2 et -4, désormais relégués à +4 et +7. Seule réussite en ce jour de cut, le 70 (-1) de Jeong weon Ko ; une fausse éclaircie puisque cette marque n’est pas suffisante pour rattraper son tour de la veille.
Trois hommes dans le cut
Mais le positif accompagne tout de même certains Français ce vendredi. Malgré une journée de 72 (+1), Robin Sciot-Siegrist conserve une bonne 11e place à -2 total, juste devant Frédéric Lacroix, auteur d’une journée en 72 (+2) sur le tracé de Galgorm qui lui octroie une 26e place provisoire. Enfin, Mike Lorenzo-Vera opère un bon retour à la compétition après sa blessure au dos en juin puisqu’il est le dernier Bleu à passer le cut à +3 dans un tournoi qui a mis l’ensemble du champ à l’épreuve.