Billy Horschel, sept fois vainqueur sur le PGA Tour et lauréat de la FedEx Cup en 2014, est l'une des têtes d'affiche du Cazoo Open de France 2023. L'Américain de 36 ans, 49e joueur mondial, n'est pas là en touriste.
Qu'est-ce qui vous a motivé à venir jouer l'Open de France ?
J'ai décidé de jouer ce tournoi il y a un mois ou deux. J'avais déjà prévu de venir il y a quelques années, à l'époque où c'était un Rolex Series, mais j'avais eu un empêchement et j'avais dû renoncer à ce voyage. Quand je choisis les épreuves du DP World Tour que je vais jouer, je le fais en fonction des endroits que je ne connais pas, que j'ai envie de découvrir, qui m'attirent du point de vue de l'histoire ou de la culture, et selon ce que m'en disent les autres joueurs. Évidemment, sachant que ce parcours est réputé pour être l'un des meilleurs sur le circuit européen, la décision a été vite prise. Après l'Open d'Irlande et le BMW PGA Championship, je n'ai donc pas hésité à enchaîner par l'Open de France.
Connaissez-vous un peu la France ?
Non, c'est la première fois que je viens ici. J'aime m'intéresser à l'histoire, à la culture d'un pays ou d'un lieu quand je voyage, et je suis ravi d'être ici pour découvrir votre pays. Je pourrais parler de la culture, de la gastronomie, de l'art, de l'architecture : il y a tellement de choses fabuleuses ! Je ne pourrai hélas pas en faire trop cette semaine, je suis venu seul et je ne me vois pas aller seul au musée après ma partie de golf, mais j'espère revenir en France une autre fois avec mon épouse pour en profiter davantage.
Quelles sont vos premières impressions sur le parcours de l'Albatros ?
Il est fabuleux ! Je l'avais déjà vu à la télévision par le passé, et bien entendu j'ai regardé la Ryder Cup qui a eu lieu ici en 2018, et je me rends compte depuis que je suis ici que c'est vraiment un parcours costaud. Il faut très bien taper la balle depuis le départ, il y a pas mal de pièges autour des greens, et les greens eux-mêmes ont beaucoup de petites pentes difficiles à lire. C'est un parcours que j'apprécie dans le sens où, à la fin de la semaine, le vainqueur sera celui qui aura le mieux joué au golf. On ne peut pas prétendre gagner ici si on joue moyennement. Ça ne sera clairement pas un concours de putting !
Seuls trois Américains ont remporté l'Open de France. Que représenterait pour vous une victoire, dimanche ?
C'est un événement historique, c'est votre open national, donc ça en fait un tournoi particulièrement prestigieux à gagner. Ajouter mon nom sur ce trophée – qui est d'ailleurs magnifique ! – et devenir seulement le quatrième Américain à le faire, et le premier depuis plus de 50 ans, serait vraiment spécial.
Comment jugez-vous vos chances cette semaine ?
Mon jeu est plutôt en place, je me sens bien, et j'ai l'impression d'être sur le point de retrouver un excellent niveau de jeu. À moi de rester patient, continuer à bien travailler et en pas trop me projeter. On va voir ce que le jeu me réserve ces prochains jours !
Les vainqueurs américains de l'Open de France
1920 : Walter Hagen
1955 : Byron Nelson
1972 : Barry Jaeckel