Une belle carte de 67 (-4) ce vendredi a permis à Victor Perez de se hisser au 25e rang, à cinq coups des leaders, alors que Grégory Havret a fait vibrer le public, en arrachant brillamment sa qualification pour le week-end.
« J'essaie de me remettre dans les sensations des JO, mais ce n'est pas du tout la même atmosphère ni la même météo, donc c'est complètement différent. » C'est vrai. Mais il y a bien une chose que Victor Perez, qui livrait ce sentiment après sa partie du jour, va trouver commune avec son expérience olympique : il va aborder le week-end dans la position d'un chasseur. Le Tarbais est le meilleur Tricolore, à mi-chemin de l'édition 2024 du FedEx Open de France. Pour se hisser jusqu'au 25e rang qu'il occupe désormais, il a rendu une solide carte de 67 (-4), ce vendredi, qui lui a fait gagner pas moins de 33 places. Cinq coups le séparent désormais du nouveau trio de leaders, formé par l'Anglais Dan Bradbury, le Belge Thomas Detry et le Suédois Jesper Svensson.
Victor Perez, 25e à -4
Les Bleus qui passent le cut
Neuf autres Français seront de nouveau de sortie, sur l'Albatros du Golf National, ce week-end. Clément Sordet, Adrien Saddier et Romain Wattel sont ensemble en 36e position à -3, comme le sont Julien Guerrier, David Ravetto, Antoine Rozner et Tom Vaillant, 49es à -2. Matthieu Pavon a cravaché pour signer un 69 (-2), et passer à -1, juste sur la limite. À ses côtés figure un autre jeune Tricolore, 47 ans et 560 départs sur le tour au compteur... (lire ci-dessous)
La plus grande émotion du jour, sur le parcours comme au bord, s'est en effet nouée autour du cut. Et pour cause : Grégory Havret a mené une lutte homérique pour le franchir. Le Bordelais, qui fait cette semaine sa tournée d'adieu au DP World Tour, est parvenu à s'offrir un bonus de deux jours, en rendant une superbe carte de 66 (-5). Un dernier putt solide, sur le 18, lui a permis de tomber dans les bras de son caddie, puis de recevoir l'accolade de ses partenaires de jeu Marcel Siem et Nicolas Colsaerts, deux anciens compagnons de route. Les adieux, les vrais, seront donc pour dimanche.
Grégory Havret, au micro de Canal + après sa partie