Départ du 1, butte du 2, green du 18… voire un mix de tout ça au fil de la journée. Le Golf National ne manque pas d’endroits agréables pour apprécier les épreuves olympiques de golf. En voici cinq, liste non exhaustive.
Départ du 1 : Chaude ambiance
Dès 9 h chaque matin, tout commence ici. Sur le départ de ce par 4, cerclé par une petite butte en arc de cercle, marque de fabrique du tracé de l’Albatros du Golf National. Sur cette tribune naturelle, les drapeaux fleurissent, les premiers encouragements surgissent, tout comme les joueurs, déboulant d’une haute passerelle qui les amène directement depuis le putting green.
Difficile de concevoir une expérience de spectateur de l’un des tournois olympiques de cette quinzaine qui se passerait de voir s’élancer quelques parties sur le 1, avec un rituel immuable mais indémodable : l’annonce du nom des joueurs (et des joueuses à partir de mercredi prochain), et les acclamations qui s’en suivent. Lesquelles ne sont pas seulement réservées aux Français, par ailleurs. Rory McIlroy, Jon Rahm, Scottie Scheffler ou Viktor Hovland réalisent ainsi de très jolis scores à l’applaudimètre.
Trou n° 2 : à 360 degrés
Dès que la première partie s’élance le matin, le public a déjà recouvert en grande partie la butte qui longe le par 3 du trou n° 2. Pour une double raison, esthétique et pratique. Esthétique parce que la grande pièce d’eau inscrite entre les trous 1 et 2 vaut le coup d’œil à elle seule, surtout lorsque les joueurs doivent l’enjamber sur leur attaque de green. Pratique également, car les deux trous d’entame sont entièrement visibles depuis ce point, surtout en début de journée, où l’éclairage est idéal, dans cet axe, pour apercevoir les balles.
L’heure avançant, le site passe à 360 degrés (Celsius, certains jours). Derrière le 2, le green du 14 permet de voir les athlètes se démener avec le dernier par 5 de l’Albatros. Une petite marche, et les départs du 15 et du 18 sont à portée. Le tout avec quelques cabanes à victuailles et un point d’eau sur le chemin, ce qui n’est pas de trop lorsque le temps passe et que le mercure monte.
Départ du 10 : pause fraîcheur
Autre endroit propice à une pause ravitaillement : la plate-forme située quelques dizaines de mètres après le départ du 10. Idéal si votre stratégie est de suivre une partie tout au long du parcours, et de faire un seul arrêt au puits à la mi-course.
Mais l’endroit a également un intérêt golfique : le green du 9, encore un stadium naturel, est tout proche avec son green générateur de chips spectaculaires. Le 10 revient en sens inverse, proposant un joli coup d’œil avec son green haut-perché. Enfin, le green du 12, qui combine tribune naturelle et green surélevé, est juste derrière.
Green du 16 : dans le chaudron
En matière d’arène de spectateurs, le 16 est l’une des plus en vue. Derrière le green de ce par 3, le son s’ajoute à l’image : la façade de l’hôtel voisin permet de donner un écho supplémentaire aux réactions du public. Lequel peut profiter d’un tour court (donc pratique pour apercevoir les balles) et spectaculaire, avec la pièce d’eau sur la gauche du green. Les spectateurs du premier tour ont ainsi pu voir la balle de Matthieu Pavon s’arrêter au bord de la berlinoise.
Green du 18 : l’apothéose
Évidemment, l’immanquable parmi les immanquables se situe autour du green du 18. Des deux greens du 15 et du 18, devrait-on dire, les deux se situant sur la même île, au milieu du plus grand plan d’eau du Golf National. Vendredi soir, à l’issue du deuxième tour du tournoi messieurs, il ne restait plus beaucoup d’herbe visible au milieu de la foule qui a acclamé le dernier birdie de Victor Perez. En espérant y voir une scène annonciatrice des jours à venir.