Loin de la victoire de Keegan Bradley, Matthieu Pavon s’est donné des éléments de confiance avant le dernier tournoi des Playoffs, en terminant sa semaine par un beau 68 (-4).

Avec un solide 68 (-4) au dernier tour, Matthieu Pavon a terminé le BMW Championship au 33e rang à +1. © Harry How / Getty Images - AFP

L’objectif de Matthieu Pavon ce dimanche, lors du dernier tour du BMW Championship, était probablement de préparer la semaine suivante, où le top 30 de la FedEx Cup se retrouvera pour disputer la finale des Playoffs du PGA Tour. Grâce à son excellent 68 (-4) du jour, le Tricolore sera de ceux-là. Joueur le plus performant de la journée depuis les départs du Castle Pines Golf Club, Pavon a aussi été l’un des plus brillants putter en mains. Une adresse qui lui a permis de réaliser un début de partie idéal avec quatre birdies sur les huit premiers trous. En maîtrise jusqu’au 14, il a ensuite perdu deux coups au 15 et au 18, bien compensés par deux autres oiselets entretemps. En quittant le Colorado sur une 33e place finale à +1 total, le Bordelais s’est octroyé la 24e place du classement du PGA Tour avant le Tour Championship, dernier rendez-vous de la saison, la semaine prochaine.

Keegan Bradley, une victoire de chef

En ce qui concernait la course au titre, l’histoire est des plus belles. Dernier homme qualifié pour le tournoi grâce à sa 50e place au classement général, Keegan Bradley a fini par soulever un trophée qui lui a offert bien plus que la gloire. Désormais 4e de la FedEx Cup, le futur vice-capitaine de la Presidents Cup (26-29 septembre), et le prochain capitaine américain de la Ryder Cup 2025, s’est donné davantage de légitimité de guider des hommes dans des combats de haute volée.

« S'il y a un coup dont il faut se souvenir, a déclaré son caddie Scott Vale, c'est son coup de fer 5 au 17, un par 5. Hier, il l’avait joué de la même manière sans réussir à l'exécuter. Cette fois, la balle est partie parfaitement et s'est posée à 2 mètres du drapeau pour un birdie donné. Le meilleur coup que j'ai jamais vu. Il l'a même écrit de cette façon dans son carnet de parcours. En majuscules et avec trois points d’exclamation. » Ce coup-là venait mettre à l’écart l’ensemble de ses concurrents : des Adam Scott et Ludvig Åberg (71, -1) secoués sur le retour du tracé, tout comme un Sam Burns revenu de très loin pour tenter le hold-up parfait au bout d’une carte spectaculaire (65, -7). Finalement, ces trois-là se sont arrêtés à une unité du vainqueur américain. Il s’agissait-là du septième titre outre-Atlantique de l’intéressé, qui aura toute la confiance nécessaire pour viser le gros lot dimanche prochain au Tour Championship.