Alors que la conclusion du AIG Women’s Open a révélé les premières joueuses sélectionnées pour la prochaine Solheim Cup, dont fait partie Céline Boutier, les capitaines européenne et américaine, Suzann Pettersen et Stacy Lewis, ont annoncé ce lundi les noms des athlètes choisies pour compléter leur formation.
À trois semaines du grand rendez-vous opposant l’Europe aux États-Unis, du côté de Gainesville en Virginie (13-15 septembre au Robert Trent Jones Golf Club), les équipes de Solheim Cup sont officiellement au complet. Dimanche soir, à la conclusion du AIG Women's Open à St Andrews, les huit joueuses européennes qualifiées mathématiquement et leurs neuf homologues américaines étaient dores et déjà désignées. Il a ensuite fallu attendre lundi et mardi pour que les capitaines de chaque team rendent public leurs choix - les captain picks dans le texte - pour porter à 12 le nombre de représentantes.
L’Europe avec Céline Boutier pour la 4e fois
Parmi les huit premiers noms qui représenteront le Vieux Continent, on retrouve à nouveau celui de Céline Boutier pour la quatrième fois consécutive. La Tricolore la plus capée en Solheim Cup (à égalité avec Karine Icher et Gwladys Nocera) a en effet décroché sa place grâce à son 9e rang mondial et à une prestation déterminante lors du HSBC Women's World Championship, qui lui avait valu la 2e place du tournoi. Si la n° 1 française a moins brillé cette saison que lors de la précédente, elle apportera toute son expérience aux côtés d’autres cadres que sont l’Anglaise Charley Hull (7e participation), l’Espagnole Carlota Ciganda (7e participation), la Suédoise Madelene Sagström (4e participation) et l’Irlandaise Leona Maguire (3e participation).
Les résultats de Boutier en Solheim Cup
Sur le terrain : 5 victoires, 1 nul, 4 défaites
Meilleure performance en 2019 : 4 points apportés à l’Europe
Deux victoires avec l'Europe en 2019 et 2021
Match nul en 2023 (trophée conservé par les tenantes du titre)
Également qualifiées par leur classement planétaire, les deux autres Suédoises Maja Stark et Linn Grant porteront quant à elles les couleurs bleu et jaune pour la seconde fois de leur carrière après leurs débuts en 2023. Enfin la petite dernière du groupe automatiquement qualifié, et pas des moindres puisqu’elle a obtenu le deuxième ticket du classement LET Solheim Cup derrière Charley Hull, est l’Allemande Esther Henseleit. La joueuse de 25 ans, médaillée d'argent à Paris lors des Jeux olympiques, qui a enregistré deux places de dauphine a l'ISPS Handa Scottish Open et à l’Aramco Ladies International, ainsi qu’une belle 7e place à l’Amundi Evian Championship en juillet, est la première rookie de l’équipe continentale.
Deux décennies d’expérience en supplément
Restait ensuite à savoir quelles seraient les femmes sélectionnées par la capitaine Suzann Pettersen. Ce lundi, la Norvégienne a annoncé avoir retenu trois premiers profils bien connus du team Europe puisqu’il s’agit de Georgia Hall, Anna Nordqvist (également vice-capitaine de l’équipe) et Emily Kristine Pedersen. Un trio qui totalise désormais 18 apparitions, dont neuf pour la seule Nordqvist. Avec elles, la dernière joueuse appelée sous la bannière européenne est la Suissesse Albane Valenzuela, qui aura l’honneur d’être la toute première représentante de son pays dans le match biennal, et donc la seconde rookie du contingent européen.
Les États-Unis avec des revanchardes
Côté américain, la conclusion du Majeur britannique dimanche soir a également permis de connaître les neuf premières joueuses du groupe de Stacy Lewis. À l’instar de la formation adverse, la grande majorité était déjà de la partie en Andalousie l’année dernière. Ainsi, le public américain retrouvera Nelly Korda, Lilia Vu, Ally Ewing, Allisen Corpuz, Megan Khang, Andrea Lee et Rose Zhang, toutes qualifiées par le biais mathématique. Elles seront accompagnées d’Alison Lee, qui fait son retour après avoir participé à la victoire américaine de 2015, tandis que Lauren Coughlin fera son baptême à 31 ans. Mardi, trois noms de plus ont été dévoilés par la capitaine : Lexi Thompson, Jennifer Kupcho et la rookie Sarah Schmelzel. Ainsi, l’équipe d’outre-Atlantique alignera un contingent dans lequel neuf des douze athlètes auront l’occasion de prendre leur revanche de l’an passé. L’Europe, quant à elle, espère bien réitérer sa performance avec une composition presque identique, puisque dix joueuses évoluaient sous les ordres de Pettersen en 2023.