Le golf, le golf, toujours le golf. Et si, pour une fois, on parlait d’autre chose ? Avec Marine Griffaut, on découvert la tradition du fredagsslik au Danemark, on a revu la filmographie de Tom Cruise et on appris ce qu’était un maltipoo.

Une fois n’est pas coutume, on a tout de même démarré la conversation en parlant de l’actualité de Marine Griffaut. Membre de la deuxième division européenne, le LET Access Series, cette Francilienne de naissance et Texane de cœur est en pleine révolution avant la reprise du calendrier début avril à l’occasion du Terre Blanche Ladies Open. En préparation de cet événement justement, la joueuse de 24 ans a changé de coach pour confier son swing à un certain Raphaël Jacquelin. C’est donc au sein de l’académie de l’ex-joueur du DP World Tour, au golf de Montpellier-Massane, que la grande blonde aux yeux bleus s’entraîne actuellement avec l’envie de tout chambouler cette saison.
C’était quoi la vie de Marine Griffaut enfant ?
Je suis née à Coulommiers ce qui fait de moi une Columérienne. Mes parents m'ont dit qu'on a aussi vécu à Paris mais je ne m'en souviens pas. Ensuite, on a déménagé en Seine-et-Marne, à Villeneuve-sur-Bellot, dans la maison de mon grand-père. J’y ai grandi avec un jardin, une balançoire, un toboggan, un trampoline... C’est peut-être ce qui explique que j’aime beaucoup le sport. Ma mère rêvait que je sois danseuse étoile donc j’ai commencé par la danse ; j’en ai fait pendant plus de dix ans. Puis à un moment donné, il a fallu choisir entre la danse et le golf. Sinon, j’ai aussi fait du cheval pendant quatre ans, et pas mal de ski en compétition aussi. Si je n'avais pas fait de golf, j'aurais probablement fait du ski parce que j’adore les sports de vitesse.
Tu as des restes de la danse ?
Il me reste mes vieux chaussons, mais c’est tout. Je ne peux même plus faire de grand écart ou de pointe. Et de toute façon, ce n’est pas évident de sortir des mouvements de danse classique au quotidien. Je ne me vois pas vraiment aller en soirée et faire un pas de bourrée - je tiens à préciser pour ceux qui ne s’y connaissent pas que c’est un pas de danse (rires).

Donc pas de frère ni de sœur, pas même un animal de compagnie ?
Ah mais si, il y a mon frère, Guillaume, alias Loulou ! On a quatre ans de différence et on est très proches. Une année, pour Noël, on a même fait une liste commune de cadeaux pour pouvoir jouer ensemble toute l’année. Mais ces dernières, je ne l’ai pas du tout vu grandir vu que j’étais souvent tout le temps aux États-Unis. Et maintenant qu’il a 20 ans, quand je l’entends parler de ses soirées ou de ses relations avec mon copain, ça me fait bizarre.
Et pas d’animal de compagnie malheureusement… À une époque, ma meilleure amie a eu plein de hamsters et on passait notre temps à jouer avec. Chaque année elle en avait un nouveau, c’était dingue quand j’y repense. Mais pas d’autres rapports avec les animaux. D’ailleurs c’est mon grand regret. Et maintenant je veux absolument avoir un chien, mais le problème est qu’il faut s’en occuper. Je suis en train d’essayer de convaincre mes parents de jouer les baby-sitters mais ma mère n’est pas très emballée. Pourtant je lui envoie plein de photos ! Je rêverais d’avoir un maltipoo ou un croisement entre un teckel et un épagneul comme celui de Charles Leclerc, Léo.

Au cours de tes études aux États-Unis, tu as rencontré ton copain Kasper mais surtout un goût nouveau pour la réglisse…
Oui, c’est assez marrant parce qu’à la base, je détestais ça comme beaucoup de monde. Mais Kasper est Danois et, lui, en mange tout le temps. Déjà parce que sa famille est très portée sur les chocolats et les bonbons mais aussi parce que c’est dans la tradition de leur pays. Le vendredi par exemple, il y a le « vendredi des bonbons » (le fredagsslik en danois, ndlr) et c’est un moment sacré où les parents amènent leurs enfants dans des magasins gigantesques remplis de bonbons. Et, très souvent, la majorité est à la réglisse. J’ai aussi fêté un Noël avec eux et dès qu’on regardait un film, ça s’enfilait des bonbons. Donc forcément, j’ai goûté une première fois et à force d’en manger de temps en temps, j’ai aimé. Maintenant c’est la folie, surtout ceux qui sont bien salés comme les Djungelvrål !
Et en France c’est pareil ?
Ça me suit partout oui. Je vais faire une petite entorse à la règle en parlant de golf mais avec Kasper, on va jusqu’à se défier sur le parcours pour savoir qui va acheter le prochain paquet. Et pour l’instant, c’est plus souvent moi qui y vais… Mais ça va changer avec le coaching de Raph’ !
Tu parlais de regarder des films à Noël, tu es de celles et ceux qui regardent des comédies romantiques ou pas du tout ?
Alors j’ai des goûts assez larges à la télé. Je peux aimer des séries fantastiques comme Destin : La Saga Winx, des films d’actions comme les Mission Impossible mais aussi des documentaires sur les tueurs en série. Surtout ça en fait. J’ai adoré les productions de Netflix sur Jeffrey Dahmer et John Wayne Gacy. Ça glace le sang mais c’est fascinant. En plus j’ai vu qu’il y avait une exposition Serial Killer depuis un mois à Paris, je vais essayer d’aller voir ça. Je ne me suis pas beaucoup intéressée à ceux qui ont marqué la France mais j’ai déjà regardé un ou deux épisodes de Faites entrer l’accusé sur RMC Découverte.
Donc tu es aussi une fan de Tom Cruise ?
Je suis même une très grande fan. Ça a commencé avec les Mission Impossible, forcément… Quand il retire le masque, à chaque fois c’est iconique. Et rien que le fait qu’il fasse lui-même toutes ses cascades, c’est génial. Son engagement est admirable, quand même. J’aimerais bien le rencontrer, pour lui poser des questions sur ses expériences de vie et son approche de ses personnages. Et puis s’il me propose un rôle, je dis pas non ! Je pense que je ferais bien la sexy girl (rires), un peu comme une James Bond girl, quoi. En tout cas, ma mère me dit que je ferais une bonne actrice parce que je sais bien jouer la comédie. Mais bon… Pas sûr que ça se fasse. En tout cas j’attends de pied ferme le dernier Mission Impossible qui va sortir cette année. Et si jamais Tom a besoin de prendre un cours de golf, je suis là !