Cinq bonnes raisons de jouer au golf à la montagne

Avec pas moins de treize golfs dans les seuls départements des Alpes de Haute Provence, des Hautes-Alpes et des Alpes-Maritimes, il n’est pas difficile de trouver parcours à son club, quelques soient les goûts en matière de tracés. On distingue notamment les structures nichées au coeur des sommets à l’instar du golf de Digne-les-Bains, de Gap-Bayard ou du Bois Chenu. Ceux-là ont cette touche supplémentaire d’un décor qui retient l’oeil, qui tire le regard vers le ciel même lorsque la balle a déjà terminé son vol. Toujours surplombés par une crête, un col voire une pointe enneigée, ces golfs-là laissent la nature habiller les lieux. Et détail non négligeable pour les plus mordus : le gain de distance lié à la prise d’altitude donnera le sentiment d’approcher les performances des plus grands professionnels de la discipline ; un plaisir coupable qui ne se boude jamais.

Que l’on aime voir la montagne se dresser à perte de vue ou l’observer se jeter dans une mer Méditerranée voisine, les sommets du Sud ont encore une fois tout à offrir. Si certains panoramas s’apprécient en restant sur les fairways comme à Gap-Bayard ou au Bois Chenu, il faut bien souvent grimper pour contempler les proéminences géographiques environnantes. Entre deux rondes de golf, leur découverte est un inconditionnel. L’occasion, par exemple, de monter au village de Berre-les-Alpes, de s’attabler au restaurant Beauséjour et d’y immortaliser la vue sur la chaîne du Mercantour d’un côté et sur la Méditerranée de l’autre. Dans le plus haut bocage d’Europe, du côté du Champsaur, la route de Napoléon sillonne entre lacs et sommets ; autant de toiles de fond qui valent d’être contemplées en été comme en hiver, lorsque les paysages s’habillent d’une tout autre manière.

Parce que les amateurs de golf sont avant-tout des amoureux du sport, la montagne a de quoi les combler lorsque les clubs ne sortent pas du sac. Cyclisme, VTT, randonnée, escalade pour ne faire qu’un avec la terre ; parapente, chute libre, planeur ou montgolfière pour prendre de la hauteur ; paddle, planche à voile, ski nautique pour se rafraîchir, absolument tout est possible en plein air. Fort de grands espaces, de massifs montagneux, de quatre parcs nationaux et pas moins de neuf parcs naturels régionaux, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur propose un terrain de jeu gigantesque et, là encore, varié. Il attire d’ailleurs pour la pratique mais aussi pour observer les professionnels en action. Tour de France, Ironman, Marseille-Cassis, Coupe d’Europe de ski et snowboard et plus récemment les Jeux olympiques, le spectacle y est éclectique et surtout récurrent. Et quand il ne s’agit pas de sport, il est toujours possible de s’adonner aux plaisirs de la table, des vignes ou de différents festivals.

Davantage isolée de l’urbanisation de par ses reliefs, la montagne est une passerelle évidente pour profiter de la nature. Sur les parcours d’abord, puisque 25 d'entre eux en région Provence-Alpes-Côte d'Azur sont labellisés par le programme pour la biodiversité de la ffgolf. Dans chacun d’eux, la faune et la flore sont mises en avant, développées et protégées pour à la fois offrir un cadre agréable aux joueurs mais aussi les sensibiliser à leur environnement. À chaque fois, la nature y reprend ses droits sans un bruit. Elle laisse le calme de l’altitude donner de l’écho à chaque coup de golf, à chaque chant d’oiseaux, à chaque brise d’air pur. Et en dehors, la règle est la même. Dans les reliefs de Provence, la Route du Temps - empruntée pour se diriger vers le golf de Digne-les-Bains - est l’occasion de plonger dans les trésors géologiques et les secrets d’herboristerie quand, du côté des Alpes du Sud, l’itinérance le long des fleuves mènera à découvrir une végétation propre à un croisement de deux mondes, ceux de la mer et de la montagne.

Pour une escale de passage, un week-end ou un séjour au long cours façon grandes vacances, les Alpes du Sud sauront répondre à toutes les attentes des golfeurs itinérants. Il n’y a qu’à choisir son golf et à se laisser porter. Ou à cibler la montagne la plus attirante et à y découvrir les fairways qu’elle abrite.