Un quart de siècle après la victoire de son père, Julien, dans l'épreuve, Aaron a gravé une deuxième fois le nom des Van Hauwe sur le trophée Jacques Léglise en remportant 3&2 une mémorable finale face à Arthur Carlier.

Aaron Van Hauwe et Arthur Carlier ont livré un spectacle de toute beauté ce dimanche à Cannes-Mougins. © ffgolf

Des birdies à foison, quelques eagles pour faire bonne mesure, et un minimum de bogeys : voilà en résumé le spectacle qu'ont livré ce dimanche Aaron Van Hauwe (Saint-Nom-la-Bretèche) et Arthur Carlier (Saint-Cloud) dans la finale sur 36 trous qui les a opposés pour le titre de champion de France amateur Messieurs. Finale remportée par le premier cité sur le 16e green du deuxième parcours, au terme d'un duel acharné entre les deux compères du Centre de performance du Golf National. « Avec Arthur, on a fait un super match : on a tous deux très bien joué du début à la fin », soulignait sportivement le lauréat.

Bien qu'ayant perdu le premier trou, le joueur de Saint-Nom-la-Bretèche est tout de suite revenu dans le match en remportant le deuxième trou, et n'a jamais été mené ensuite. Si son avance s'est élevée à 5 up après 20 trous, il a néanmoins vu son adversaire et ami revenir à 1 down à la sortie du 30e trou, mais a fini par arracher le titre en remportant le 31e et le 33e trou, pour s'imposer finalement 3&2. « Je pense que ce qui m’a fait gagner, c’est mon mental : j’avais la rage de vaincre, et c’est ce mindset-là qu’il faut avoir en match », a-t-il encore indiqué.

Aaron Van Hauwe, son père Julien et ses oncles Maxime et Mathieu. © D. R.

La victoire, acquise sur l'exquis tracé du Golf & Country Club de Cannes-Mougins, a eu un goût particulier pour le joueur de 16 ans, qui a en effet rejoint au palmarès du trophée Jacques Léglise son père, Julien Van Hauwe, sacré en 2000 ! « Je voudrais remercier mon père et mes deux tontons (Matthieu et Maxime, ndlr) qui sont venus me suivre aujourd’hui. Ils ont fait neuf heures de route pour venir, et ça m’a beaucoup aidé qu’il soient là pour me soutenir. Je suis super fier d’avoir gagné cette magnifique compétition et d’inscrire mon nom sur la coupe avec celui de mon père », a conclu le fils prodigue. C'est en effet la première fois dans l'histoire du championnat de France amateur Messieurs, né pourtant en 1923, qu'un fils est sacré à la suite de son père !