Championnat du monde amateur par équipes Messieurs : Les Bleus sont prêts

Les revoilà déjà. Un an après une édition française réussie au Golf National et à Saint-Nom-la-Bretèche, les championnats du monde amateurs par équipes investissent cette année Abou Dabi avec, en ouverture de spectacle, le tournoi de ces Messieurs (18-21 octobre). Pour la première fois dans l’histoire de la compétition depuis sa création en 1958, le nombre d’équipes participantes a été limité à 36 (contre 72 en 2022) dans un souci de logistique pour faciliter l’accueil des nations et l’organisation de la compétition. Parmi les formations phares, celle de l’équipe de France Messieurs, qui espère bien mettre la main sur le trophée Eisenhower, prouesse réalisée une fois dans l'histoire en 2010 par Alexander Lévy, Romain Wattel et Johann Lopez-Lazaro.

Après de grands espoirs fondés l’an dernier en une équipe qui semblait la mieux armée depuis de nombreuses éditions, la France arrive sur le tracé de l’Abu Dhabi Golf Club avec un nouveau trio prometteur composé d'Hugo Le Goff, Paul Beauvy et Bastien Amat. Trois joueurs de 15 ans, 20 ans et 21 ans qui jouent-là leur premiers mondiaux et qui ont à cœur de, non seulement faire mieux que la 6e place de leurs prédécesseurs, mais surtout ramener une médaille à la maison avec un staff déjà présent en 2022 formé par Mathieu Santerre (co-sélectionneur), Antoine Delon (capitaine) et Khélil Baba-Aissa (kinésithérapeute) malgré l'absence de l'autre sélectionneur du groupe, Benoît Teilleria.

« Avec Antoine Delon, notre capitaine, nous leur avons rappelé que jouer sur 4 tours est long et que l’objectif est de gagner chaque journée » amorce le co-sélectionneur des Bleus, Mathieu Santerre. « On est prêt, on a hâte de défendre les couleurs de la France, s’est réjoui pour sa part Bastien Amat. On est arrivée la semaine passée à Dubaï pour démarrer la préparation et je suis content qu’on l’ait fait. Il fait très chaud ici, on en a même un peu souffert les premiers jours mais on a pu s’acclimater et c’est un avantage. » Le joueur de l’université de New Mexico sort d’une victoire à l’Alister Mackenzie Invitational et sera probablement, par son âge et son expérience, un moteur de l’équipe ; lui qui aura l’honneur de taper le premier coup pour la France sur le National Course. « Le parcours est un poil stratégique mais pas si difficile, ça devrait scorer assez bas cette semaine. Je pense que la configuration est plutôt adaptée pour moi car il y a de quoi prendre l’avantage si on frappe fort. Paul et Hugo sont moins puissants mais sûrement plus précis donc ils auront cette force d’être presque tout le temps sur les fairways, ce qui leur permettra de mieux attaquer les greens. »